Innovation et technologie : une occasion de mettre l'accent sur l'égalité entre les femmes et les hommes

Cécile : Je travaille pour l'équipe Développement des services et je suis chef de projet et responsable du déploiement de l’Advanced Maintenance Analytics. Nous analysons les données qui remontent du terrain afin d'alerter les mainteneurs en cas d’anomalie.

Marta : Je fais partie de l'équipe centrale d'intégration des méthodes et des processus. Nous définissons les processus standards et fournissons les outils qui sont ensuite mis en œuvre dans les régions avec notre soutien.

Pauline : Je travaille pour la plateforme Services Digital Solutions en tant qu'ingénieur R&D. Je développe des solutions de réalité virtuelle,  augmentée et mixte pour les clients, comme des simulateurs de conduite.

Cécile : Lorsque j'étais lycéenne, une organisation française appelée "Elles bougent" est intervenue dans mon établissement pour inviter les jeunes filles à visiter un site d'Alstom et à rencontrer des femmes ingénieurs. J'hésitais entre médecine et des études d'ingénieur, alors j'ai décidé d'y aller. Quand j'ai vu ce qu'elles faisaient j’ai trouvé cela vraiment intéressant et j'ai été convaincue que ce monde était vraiment accessible aux femmes. J'étais douée pour les mathématiques et la physique, et cette visite a fait naître en moi une vocation.

Marta : Les domaines de l’innovation et la technologie offrent un vaste champ des possibles, ce qui m’a poussé à chercher dans ces domaines. Il y a une partie de brainstorming et de créativité, puis les étapes de construction, de développement et de déploiement. C’est un travail où l’on est impliqué du début à la fin du projet. C'est passionnant et stimulant. Je cherchais un équilibre entre gestion et technicité, et les secteurs de l'innovation et de la technologie comportent ces deux dimensions.

Pauline : A l'école, j'étais intéressée par les sciences, et les mathématiques étaient pour moi un jeu, comme la résolution d'un puzzle. En école d'ingénieur, j'ai réalisé que les maths étaient un outil nécessaire à la physique et aux simulations mécaniques et j'étais curieuse d'en apprendre le plus possible, car c'est la base de toute innovation. Ce type de poste est stimulant, et je ne le ressens pas comme un « travail ».

Cécile : J'ai récemment rejoint Together in Motion, un réseau qui promeut l'égalité des sexes et la diversité au sein d'Alstom. Il y a un mois, j'ai rencontré des jeunes filles et je leur ai dit que ce monde n'était pas réservé aux hommes, que mon travail était accessible à tout le monde. La technologie l'a rendu accessible à tout le monde, pour peu que l'on s'en sente capable. Et je pense que nous devons aider les jeunes filles à y croire. Je travaille avec nombre de data scientists et ingénieurs, et personne ne me traite différemment parce que je suis une femme. Je pense que la diversité dans notre équipe donne lieu à des discussions très intéressantes entre nous, car nous n'avons pas la même vision des projets que nous construisons. Je considère que c'est une grande opportunité de travailler avec des hommes et des femmes.

Marta : Je dirais « soyez vous-même ». Il est très fréquent que les femmes qui font partie d'équipes dominées par des hommes essaient de se conformer à l’image de l'équipe en place. Mais nous avons besoin d'angles différents et je pense que les équipes mixtes, non seulement du point de vue du sexe, mais aussi du point de vue de l'origine et de l'âge, apportent beaucoup de valeur. N'ayez donc pas peur d'être vous-même.

Pauline : Écouter son intuition, se faire confiance et ne pas se penser comme étant « une jeune femme dans un monde d'hommes ». Dans mon école d'ingénieurs, il y avait très peu de femmes, mais ce qui était difficile, ce n'était pas de « travailler avec des hommes », mais plutôt les clichés sur l'ingénierie. Par exemple, j'ai choisi de me spécialiser en mécanique et les gens en dehors de l'ingénierie pensaient que je réparais des voitures. Travailler dans l'ingénierie ne signifie pas que l'on n'est pas une fille ou une femme « normale ». Je suis également impliquée dans le programme Together in Motion d'Alstom et notre mission est de promouvoir les carrières dans l’ingénierie auprès des jeunes filles.

Cécile : De deux manières. Premièrement, grâce aux nouvelles technologies et à l'innovation, il est plus facile et plus rapide de collecter des informations et de mettre au point des moyens de mesurer l'égalité entre les hommes et les femmes, puis de mettre en place des mesures pour lutter contre les inégalités, telles que le réseau Together in Motion (Ensemble en mouvement). Deuxièmement, dans le passé, de nombreuses tâches physiques étaient effectuées par des techniciens, et celles-ci peuvent désormais être automatisées grâce à l'innovation et aux nouvelles technologies. Ainsi, de plus en plus de postes nécessiteront des compétences intellectuelles, qui sont ouvertes à tous. Cela nous aidera à atteindre l'égalité entre les hommes et les femmes.

Marta : L'innovation et la technologie permettent de créer des opportunités pour les femmes, en facilitant l'accès à l'information, à la connaissance et même au financement. Chez Alstom, nous utilisons l'apprentissage en ligne, que nous pouvons suivre presque de chez nous, nous n'avons pas besoin de nous déplacer dans une grande ville pour accéder à l'apprentissage. Grâce à internet, nous pouvons diffuser plus largement les connaissances.

Pauline : L'innovation et la technologie requièrent de l'intelligence, une capacité commune aux hommes et aux femmes. Et comme les nouvelles technologies n'ont pas de modèles masculins ou féminins célèbres, il existe un nouveau potentiel d'égalité. Mon manager dit toujours que la seule limite dans notre travail est notre imagination, ce n'est pas une question de genre.