Nouveau partenariat entre Polytechnique Montréal, Alstom et AtkinsRéalis pour développer l'expertise québécoise en mobilité ferroviaire durable

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Contact presse - Andrée Lyne Hallé

Andrée Lyne Hallé

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11 avril 2024 – Alstom, leader mondial de la mobilité durable et intelligente, AtkinsRéalis, chef de file mondial en services professionnels et de gestion de projet, dédiée à façonner un meilleur avenir pour notre planète et ceux qui l’habitent, et Polytechnique Montréal, université de référence en ingénierie, signent aujourd’hui une entente visant à mettre sur pied la formation d’une expertise québécoise en mobilité ferroviaire durable.

Alors qu’on prévoit une croissance significative de l'industrie ferroviaire en Amérique du Nord dans les années à venir, l’accès à des talents développés pour répondre aux enjeux de la mobilité verte est cruciale pour le secteur.

En unissant leurs forces et leurs expertises, les partenaires entendent explorer des avenues pour ouvrir des formations spécialisées dans le domaine du génie ferroviaire et du transport collectif qui aborde directement et à la fois les enjeux de mobilité et de décarbonation. L’entente prévoit aussi l’embauche de stagiaires et de récents diplômées et diplômés de Polytechnique Montréal, et ouvre la voie au partage de connaissance à travers des conférences sur l’industrie ferroviaire et un appui direct aux projets étudiants. 

« Alstom a la chance d'employer plus de 700 ingénieurs au Canada, dont la plupart sont basés dans notre centre de conception, d'ingénierie et d'innovation de Saint-Bruno-de-Montarville. »

Michael Keroullé
Président et chef de la direction, Amériques d’Alstom

« Nous sommes ravis de cette entente avec Alstom et AtkinsRéalis, qui renforce les liens entre Polytechnique Montréal et le secteur ferroviaire. Le développement de ce domaine est primordial pour répondre à l’enjeu de la durabilité des transports. La formation offerte à Polytechnique Montréal est déjà orientée dans la voie de la transition énergétique, et cette réflexion conjointe permettra d’aller encore plus loin. C’est une merveilleuse opportunité pour nos étudiantes et étudiants. » - Maud Cohen, directrice générale de Polytechnique Montréal.

« C’est avec beaucoup de fierté qu’AtkinsRéalis participe à cette entente de collaboration tripartite. Le projet de formation permettra aux étudiants d’acquérir une expérience pratique inestimable aux mains d’experts dans le domaine ferroviaire et ouvre la voie à une main-d’œuvre plus qualifiée et compétente dans le secteur des transports. Ceci est d’autant plus critique considérant les défis auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. Une collaboration multisectorielle sera nécessaire pour atteindre nos objectifs sociétaux et la participation de l'industrie dans le façonnement des étudiants est nécessaire. » - Stéphanie Vaillancourt, présidente, Canada d’AtkinsRéalis.

« Alstom a la chance d'employer plus de 700 ingénieurs au Canada, dont la plupart sont basés dans notre centre de conception, d'ingénierie et d'innovation de Saint-Bruno-de-Montarville. Alors que les projets de transport en commun et de transport ferroviaire de passagers s'accélèrent en Amérique du Nord, il est important d’assurer une relève prête à affronter les complexités d'un marché en évolution rapide. » - Michael Keroullé, président et chef de la direction, Amériques d’Alstom.

Selon l’Ordre des ingénieurs du Québec, 52 000 nouveaux professionnelles et professionnels en génie seront nécessaires d’ici 2033. Cela correspond à une croissance de 40 % au cours des dix prochaines années[1]. Selon les prévisions, le génie électrique pourrait être touché par une pénurie de main-d’œuvre, notamment à cause de l’accélération de la transition énergétique, incluant l’électrification des transports. Le génie chimique pourrait également être très en demande, avec le lancement d’une filière de l’hydrogène, notamment utilisé dans les transports lourds, et l’augmentation de la production des batteries lithium-ion pour les véhicules électriques. Il est attendu que la demande soit également en hausse dans la conception et la supervision de bâtiments institutionnels (structure, mécanique, électrique) et d’ouvrages de génie civil (civil, électrique), considérant les tendances en matière de politiques publiques annoncées.

Le besoin de permettre aux ingénieures et ingénieurs québécois d’acquérir l’expérience développée ailleurs dans le monde, en matière de génie ferroviaire, se fait de plus en plus ressentir dans la province. La signature de cette entente est un pas important qui bénéficiera à l’ensemble de l’industrie et qui met en lumière cette volonté commune d’œuvrer plus activement pour la mobilité durable au Québec.

[1] Source : Projections - Offre et demande de professionnelles et professionnels en génie au Québec Horizon 2033, Ordre des ingénieurs du Québec, novembre 2023

Alstom au Canada

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