Une étude d'Alstom démontre que le financement des infrastructures ferroviaires dans les pays à faibles revenus et à revenus moyens inférieurs permettra d'atteindre les objectifs du "Net Zero" dans le monde entier
Une étude d'Alstom démontre que le financement des infrastructures ferroviaires dans les pays à faibles revenus et à revenus moyens inférieurs permettra d'atteindre les objectifs du "Net Zero" dans le monde entier
AMECA VP Communications
Souade Bekhti
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L’extension de 192 000 km d’infrastructures ferroviaires permettrait d’économiser jusqu’à 1,8 Gt de CO2 d’ici à 2050
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Les chemins de fer affichent une réduction impressionnante de 87 % des coûts externes, en comparaison au transport routier, y compris la pollution de l'air et les accidents, ce qui souligne leur rôle crucial en matière de santé publique et de protection de l'environnement
26 décembre 2023 – A l’occasion de la COP28 qui s’est tenue à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023, Alstom, leader mondial des solutions de mobilité durable et verte, a participé à une étude approfondie soulignant le potentiel de l’expansion des infrastructures ferroviaires pour atténuer les changements climatiques.
Menée conjointement avec l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC), l’Université de Birmingham et Roland Berger, l’étude présente des recommandations clés pour l’optimisation de coopération entre les gouvernements, les institutions financières internationales, la communauté mondiale et l'industrie ferroviaire afin de promouvoir l’investissement dans le rail et briser la corrélation entre la croissance économique et les émissions de CO2. Le rapport suggère que l'investissement dans la construction de 192 000 km d'infrastructures ferroviaires pourrait permettre d'éviter jusqu'à 1,8 Gt d'émissions de CO2 d'ici à 2050, tout en améliorant les réseaux de transport et l'accessibilité. Les défis restent cependant importants, notamment le financement, la durée de vie des projets ferroviaires et la difficulté de pour les bailleurs de fonds de quantifier et de monétiser les avantages. Un plan d'action coordonné est nécessaire pour résoudre ces problèmes.
L’étude démontre la puissance de la transformation des infrastructures ferroviaires en s’appuyant sur l’exemple du Sénégal. Dakar est la première ville d’Afrique centrale à s’être équipée d’un train régional, financé par de multiples institutions de développement, permettant à 36 millions de passagers de voyager, depuis 2021, de et vers la capitale. La seconde phase, actuellement en construction, stimulera davantage la croissance économique durable et l’inclusion, avec la création de près de 75 000 emplois. L’ensemble du projet permettra de réduire jusqu’à 340 000 tonnes de CO2 sur une durée de vie de 40 ans.
Whitepaper: Bridging the rail finance gap - challenges and opportunities for low- and lower middle-income countries
En savoir plusL'étude propose plusieurs mesures
- L’octroi de subventions de la part des pays à hauts revenus afin d'aider au financement de la construction d'infrastructures ferroviaires
- L’optimisation des méthodes d'évaluation utilisées par les institutions financières internationales afin de tenir compte des avantages environnementaux, économiques et sociaux à long terme des infrastructures ferroviaires
- Il est également proposé d'améliorer la structure des projets ferroviaires afin de maximiser leur attractivité pour les investisseurs privés. Cette mesure pourrait stimuler la croissance économique dans la région
- Il est recommandé de renforcer les capacités institutionnelles et les systèmes de gouvernance pour améliorer l'alignement technique et le progrès technologique de l'infrastructure ferroviaire. Cela permettrait de développer les connaissances, les compétences et les systèmes nécessaires pour planifier, mettre en œuvre, gérer et diriger efficacement des projets ferroviaires.
Ces mesures combinées pourraient aider à financer efficacement les projets ferroviaires tout en répondant aux objectifs environnementaux et de développement.
Mehdi Sahel, Directeur général d’Alstom Maroc déclare que « Le Maroc entend ancrer sa trajectoire de résilience et bas carbone à l’horizon 2050 et souhaite faire de la décarbonation un levier de compétitivité ; Alstom se tient prêt à accompagner le Royaume dans sa vision de modernisation des infrastructures de transport et de l'industrie ferroviaire ». Il ajoute que « Le développement des sites industriels de Fès illustre parfaitement notre stratégie qui consiste à concevoir et à développer un écosystème ferroviaire localisé au Maroc. Les équipes Alstom se tiennent prêtes à accompagner le pays en proposant des solutions innovantes et respectueuses de l'environnement pour améliorer la mobilité des citoyens et promouvoir le développement économique du pays ».
Alstom au Maroc
Présent au Maroc depuis plus de cent ans, Alstom participe activement au développement de l’industrie ferroviaire du Royaume qui vise à en développer l’écosystème et à aider à renforcer l’expertise locale.
Avec un investissement de 320 millions de dirhams depuis 2019, près de 1039[1] collaborateurs à ce jour et un site industriel à Fès spécialisé dans la production de câblages électriques et de transformateurs Mitrac et une future seconde usine pour la fabrication de cabines de conduite pour les trains régionaux et les métros, Alstom a réalisé plusieurs projets clés, parmi lesquels :
- La signalisation et la livraison de 190 tramways Citadis X02 aux villes de Rabat (66 tramways) et de Casablanca (124 tramways)
- 12 trains Avelia Euroduplex pour la ligne à grande vitesse qui relie Tanger à Casablanca
- 77 locomotives Prima fournissant les meilleures solutions pour les services de transport de fret, de passagers et mixtes.
[1] Dont 896 emplois directs et 143 emplois indirects au 20 décembre 2023.
Alstom™, Mitrac™, Citadis™, Avelia Euroduplex™ et Prima™ sont des marques déposées du Groupe Alstom.